• L’objectif premier est personnel : pouvoir revivre mes randonnées.
  L’âge avançant, s’imaginer sur un lit d’hôpital à se repasser ces bons souvenirs !!!….
  Sans aller jusque là, je me rends compte, que même toujours actif, j’ai plaisir à regarder d’anciennes vidéos, comme, par exemple après les avoir refaites pour comparer les évolutions ou encore les variations en fonctions des saisons.
• Partagez avec d’autres, l’évènement : En profitant soit même des vidéos des autres on espère apporter un retour.
• Il convient alors de fournir un maximum d’information pour à la fois :
  • donner envie de faire le parcours,
  • apprécier son adéquation aux désidérata et
  • capacités physiques des spectateurs.
• Pour cela, Informations :
  • Permettant de localiser la zone explorée
  • d’apprécier le relief et la qualité des sentiers ou chemins
  • Identification des points remarquables apportant un plus à la randonnée
    (cf paragraphe règles à respecter pour faire de sa randonnée une randonnée 5 étoiles)
• Tout en restant ludique et soucieux de l’esthétique. Pour cela, il importe de :
  • Concentrer l’information : Une vidéo de plus de 10 minutes peut rapidement devenir rasoir !
    Se rappeler qu’un défilement trop rapide des informations est facilement compensé par un appui sur la barre d’espace de l’ordinateur pour un arrêt sur image !
  • Ne pas donner le mal de mer avec un mouvement de caméra mal maîtrisé (savoir poser la caméra ou encore investir dans un stabilisateur).
    C’est alors un travail difficile et conséquent : raison pour laquelle j’ai supprimé toute séquence purement vidéo pour en venir à un simple diaporama amélioré !
  • Enrichir la vidéo d’un fond sonore, de commentaire. Là encore, l’investissement est important pour être de qualité !
    N’ayant, également, pas les qualités requises, j’ai renoncé à tout commentaire audio et retenu de simples morceaux musicaux, issus de ma playlist (ou des compositions de mon épouse)
    uniquement parce que leur durée correspond à la durée de la vidéo 😉 !!
• La recherche de l’audience ne fait pas vraiment partie de mes objectifs, mais il faut reconnaître que les commentaires d’encouragements font vraiment très plaisir et que l’apport d’information complémentaire serait appréciable (idées pour apporter un plus à la randonnée, évolution des conditions sur le parcours, etc…)

Apporter un maximum d’information

• Sur le terrain :
  un simple téléphone pour :
  • Visualiser les cartes, s’orienter et enregistrer la trace GPX (cf article, utilisation du GPS en randonnée)
  • Prendre des Photos. Par le passé, j’avais investi dans un vrai appareil photo… Maintenant, je n’emporte, lors de mes sorties, que mon smartphone (Samsung S22 ultra) offrant des résultats plus que corrects, et si facile à transporter et à sortir pour l’utiliser.
    
    
• A la maison :
  un ordinateur et quelques logiciels (hormis le 1er, ceux proposés sont gratuits) :
  
  • OpenRunner* : en passant la trace enregistrée sur le terrain dans cette application, le GPX se retrouve être simplifié (diminution de moitié du nombre de TRK et “lissage” de la donnée temps) permettant ainsi un déplacement fluide du curseur sur Google Earth.
    * Nécessite l’inscription à un abonnement annuel (environ 30 €).
    
  • DNRGPS (développé par l’université U.S. du Minnesota) : logiciel pour extraire les coordonnées de mes photos (Latitude, Longitude, tps) : Téléchargement gratuit ici.
    
  • Excel : Office ou Open Office (gratuit).
    
  • Bloc Note : L’éditeur de texte de Windows.
    
  • Paint : Logiciel de dessin fourni également avec Windows
    
  • Route Generator : pour créer l’animation du parcours sur la carte IGN (téléchargeable ici)
    
  • Google Earth PRO (c’est plutôt un portail) : téléchargeable gratuitement sur le site officiel de google
    
  • FastStoneResizer : logiciel pour réduire la taille des photos et ainsi les rendre plus digestes pour l’intégration dans la vidéo (logiciel gratuit téléchargeable)
    
  • VSDC Free Video Editor x32 : Logiciel de montage Vidéo (téléchargeable ici) dont j’utilise certainement
    moins de 10 % des fonctionnalités (ne souhaitant pas m’investir beaucoup dans le montage vidéo !)

1. Récupération de la trace enregistrée lors de la randonnée et “lissage” de cette dernière avec Openrunner
2. Extraction des coordonnées des photos prises grâce à DRNGPS.
   Cela afin de positionner exactement sur le parcours chaque prise de vue..
3. Création des WayPoints (WPT) à partir de ces données “photos” grâce aux macro-commandes que j’ai créé sur Excel
   (Fichier téléchargeable sur ce lien) !
4. Intégration des WPTs dans le fichier GPX grâce au Bloc note :
   Ex. :
   ‘<wpt lat=”43.92″ lon=”4.54″> <ele>116</ele><name><![CDATA[Parking]]></name></wpt>
   A positionner après les métadonnées (1er paragraphe) juste avant la balise TRK !
   Pour les Etapes 1 à 4 : plus d’informations dans la vidéo modification d’un fichier GPX ci-dessous
   
5. Création de l’animation du parcours avec Route Generator. Didacticiel ici.
   2 astuces personnelles :
   • Utilisation de 2 fonds de carte :
     • 1 avec le tracé du parcours pour reproduire facilement et surtout précisément son animation
       (Important pour obtenir la correspondance avec le profil altimétrique !)
     • 1 vierge avec seulement la carte
       (le passage à cette carte juste avant de lancer l’animation permet le résultat observé ci-contre)
   • L’ajout d’un curseur sur le profil (animation obtenue secondairement au montage)
     Rq : une longeur du profil de 1215 Pixels permet une correspondance du défilement à une animation de 60 secondes !
6. Google Earth pro pour obtenir 2 vidéos (explications paragraphe suivant) :
   • Une pour l’approche sur le parcours
   • Une avec le déroulé du parcours
7. Montage vidéo avec VSDC : assez rapidement de nombreux didacticiels sur internet en permettent un usage basique (ce qui est mon cas !), dont ceux de Misteur Bernard (lien ici).

1ère Etape : Importation de la trace GPS

1. Aller dans Outils (barre de menu) et choisir GPS
2. Cocher : Importation depuis un fichier
3. Importer
4. Apparaît une fenêtre avec le nombre de WPT (17) et de points de la trace (1005) dans cet exemple !
5. Secondairement chaque WPT pourra être enrichi d’icône et de texte approprié
6. Ils pourront également être masqués : WPTs simplement utiles pour localiser le positionnement d’une photo !

2ème Etape : Création de L’approche vers le parcours

Différentes étapes :

• Définir les points de repères permettant de situer la randonnée, comme par exemple, les villes principales proches, en utilisant la fonction recherche (0)
• Définir également des points “invisibles” permettant d’apporter une transition adaptée vers le début de la visite.
  Pour celà, positionner, l’altitude et l’angle de vue souhaitée. Puis créer un WPT (1) en choisissant aucune icône (2) et en rendant l’intilulé invisible (3) (opacité = 0%).
• Lancer une visite manuelle avec la souris et le clavier en allant dans le menu “Outils” / “MovieMaker” comme proposé (4) sur la copie d’écran ci-jointe !
  Un clic sur les élèments : WPT (auquel est attribué un angle de vue et une altitude) et Trace permet de zoomer progressivement vers le point de départ de la randonnée !

3ème Etape : Création de la visite

Il est possible de lancer une visite :

• passant en revue les différents WPT (1a) ou
• lancant la visualisation du parcours (1b)

Pour un résultat optimal le plus important est de bien choisir les paramètres de la visite (2) et (3),
les critères les plus importants étant :

• La vitesse du curseur : s’agissant de randonnée, il convient de choisir une vitesse entre 100 et 150 en sachant que cela peut être “modifié” au montage !
• L’altitude : mes choix pour exemple :
  • En Cévennes : de 1200 à 2000 m
  • En plaine : de 400 à 600 m
  • En Camargue : de 200 à 300 m
• L’angle de la caméra : 75° est, pour moi, un angle idéal. Mais si le relief est important, reduire cet angle devient indispensable.

Faire des essais, trouvez le bon compromis :
Exemple : si la caméra est trop proche

• Cela empêche d’avoir une vue d’ensemble
• Des détails apparaissent, mais ils sont flous ou pixelisés.
• Si la trace GPS est de mauvaise qualité, le résultat est catastrophique (trace qui progresse à côté du chemin). Il convient de remarquer, que maintenant, grâce au GPS double fréquence, avec un gain plus qu’appréciable de précision, cela n’est plus un problème !
• Dernière petite astuce : en cliquant sur l’icône (5), vous accédez à des photos aériennes antérieures : les antériorités peuvent paraître de meilleures qualités ou prises à une saison qui vous convient mieux !

Il suffit ensuite d’enregistrer cette visite et de revenir sur “MovieMaker” pour créer la vidéo proprement dite (format wmv).